Saviez-vous que la notion de stress date du XVIIIe siècle et est empruntée au départ au vocabulaire de la physique ? Celui-ci désignait alors la contrainte exercée sur un matériau. Lorsque cette contrainte est excessive, elle entraine une déformation voire une rupture. Avec le temps, le mot stress est devenu un terme générique avec une dimension psycho-émotionnelle désignant à la fois les causes, les conséquences et l’état du sujet. Aujourd’hui il s’agit d’un véritable phénomène de société qui n’épargne personne et aucun âge puisque 9 français sur 10 se disent touchés par le stress. S’il joue toutefois un rôle crucial dans nos vie, le problème réside davantage dans les émotions négatives et les effets physiologiques qu’il génère à long terme et qui en font le « mal du siècle ».
Terravita vous propose de faire davantage connaissance avec ce grand compagnon de notre vie moderne et de vous accompagner sur les meilleurs conseils pour apprendre à mieux le gérer.
Pourquoi stressons nous ?
Le stress correspond à une série de mécanismes que notre corps met en place depuis la nuit des temps pour s’adapter et répondre à une situation. A l’époque de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, il permettait notamment d’adopter deux types de réactions face à un danger (animal, tempête, froid…) : la fuite ou l’attaque.C’est donc à la base, une stratégie de protection pour nous permettre de faire face et de nous défendre. Aujourd’hui, Il fait partie de nos vies et est indispensable dans notre quotidien. Il va par exemple nous donner le réflexe de nous mettre à l’abri quand les conditions climatiques deviennent plus rudes, de nous dépasser lorsqu’on a une échéance ou une tâche difficile à accomplir ou encore de stimuler notre motivation et notre créativité pour résoudre un problème.
Le stress a une origine multifactorielle :
Si l’intensité du stress et son caractère plus ou moins désagréable peut être ressenti différemment d’un individu à un autre, il fait appel aux mêmes réactions physiologiques dans notre corps, quel que soit l’individu. Il mobilise pour cela différentes ressources (énergétiques, minérales, glandulaires, nerveuses…) pour nous permettre d’agir ou de réagir.
Quand un stress ponctuel ou inattendu survient, le corps déclenche à court terme une poussée d’adrénaline et de noradrénaline, ces fameuses hormones « de fuite ou d’attaque » qui vont nous permettre de réagir rapidement en déclenchant différentes réactions. On parle alors de phase d’alerte ou d’alarme :
Mais le problème survient lorsque le stress perdure. Toujours dans notre recherche d’adaptation, nous nous mettons en phase de résistance. Nous parlons à ce moment-là de stress chronique. Nos glandes surrénales sécrètent alors le cortisol, souvent appelé l'hormone du "stress chronique", car il est libéré de manière plus lente et a des effets à plus long terme.
Ce cortisol diminue notamment :
A la longue, le cortisol sécrété en excès va avoir différents impacts délétères sur notre santé et notre ressenti.
La sécrétion chronique de cortisol va impacter nos ressources internes dont :
Le lien entre notre sphère cérébrale et nos intestins, qualifiés de « deuxième cerveau », n’est désormais plus à démontrer. On parle de l’axe cerveau-intestin. A la lumière de ceci, il est donc bien évident que notre hygiène psycho-émotionnelle impactera la qualité de notre digestion et à l’inverse, notre digestion influencera directement notre équilibre nerveux.
Une bonne digestion démarrera par la qualité de l’alimentation. Une alimentation riche en fruits et légumes crus et cuits, en antioxydants, en bons gras (oméga 3), en protéines de qualité (viande blanche, poissons, fruits de mer, œufs, lentilles, pois chiche, quinoa…) et en graines oléagineuses (noix, amande, noix du brésil, graine de tournesol, graine de courge…) sera un bon socle. Également, il est recommandé de choisir un régime alimentaire pauvre en excitants (alcool, caféine) et en sucres (sodas, biscuits…) qui risquent d’aggraver les symptômes du stress.
Dans nos modes de vies actuels, il est difficile de pouvoir apporter l’ensemble des nutriments « antistress » uniquement par l’alimentation, même lorsqu'elle est très équilibrée :
La pauvreté des sols, les modes de cultures, de conservation et de cuissons ne permettent pas toujours de garantir une teneur élevée en nutriments clés au sein des produits bruts (fruit et légumes, viandes, poissons…) que nous consommons. Une complémentation sous forme de cure de vitamines, de minéraux mais également en exploitant tous les bienfaits de certaines plantes peut constituer une approche intéressante dans la lutte contre les effets du stress.
De plus en plus étudiées, elles entrainent l’organisme à s’adapter et à développer sa résistance vis-à-vis du stress et de la fatigue physique ou nerveuse. Voici quelques-uns de ces joyaux de sérénité que nous offre dame nature :
Cette molécule reproduirait l’effet du GABA (acide gamma aminobutyrique), un neurotransmetteur inhibiteur de l’agitation mentale, et serait donc un allié précieux pour améliorer le bien-être au quotidien en agissant à différents niveaux :
On les oublie bien trop souvent et pourtant elles ont fait toutes leurs preuves dans leur capacité à nous détendre, diminuer les tensions musculaires et les douleurs, favoriser un sommeil plus réparateur :
FAQ
Si vous connaissez les échéances dans l’année qui sont susceptibles de générer davantage de stress (examens, échéances professionnelles importantes…), n’hésitez pas à faire une cure d’1 mois au moins en amont, pour vous donner les meilleures chances d’être en pleine possession de vos moyens le moment venu
Toutefois, le choix d’une cure de magnésium et d’oméga 3* peut s’avérer tout à fait pertinent pour équilibrer la sphère nerveuse ces périodes de la vie. Une complémentation avec un ensemble de vitamines et minéraux spécialement conçu pour la grossesse permettra aussi d’accompagner au mieux les signes d’une éventuelle fatigue qui pourrait apparaitre.
*A noter, les oméga 3 devront être arrêtés ponctuellement 3 semaines avant l’accouchement et pourront être repris 2 semaines après l’accouchement sauf en cas de complication médicale.
Il est possible également de donner des hydrolats de plantes relaxantes telles que la camomille ou la fleur d’oranger à diluer dans un biberon à raison d’une demie cuillère à café si l’enfant a moins de 1 an et d’une cuillère à café si l’enfant a plus de 2 ans.
A partir de 3 ans, vous pouvez-également faire appel aux fleurs de Bach (les choisir en formule sans alcool) en granules. Laisser diluer 4 granules dans un verre d’eau et faire boire l’enfant une fois que les granules sont bien fondues. Lorsqu’ils sont plus grands, ils peuvent prendre directement 3 granules à laisser fondre sous la langue, 3 fois/jour.
Enfin, le macérât de bourgeons de figuier ou de tilleul peut aussi être d’un bon soutien pour les enfants à partir de 3 ans (prévoir une goutte de macérât sans alcool/année d’âge.)
Pour optimiser les révisions du mois de mai en favorisant la concentration et la mémorisation, il conviendrait de commencer sa cure antistress au moins 3 semaines avant le début des révisions soit vers le 10 avril, et de la prolonger jusqu’à quelques jours après l’épreuve en ayant fait une pause d’une semaine au milieu de la cure…
Dans ce cas-là, démarrer par une cure de magnésium et d’oméga 3 qui pourra être suivie d’une cure de complexe anti-stress par exemple.
Parmi elles, les huiles essentielles de lavande vraie, de bergamote, d’orange douce, de mandarine verte, de petit grain bigarade, de marjolaine à coquille ou encore d’ylang-ylang sont reconnues pour leurs effets apaisants et relaxants sur la sphère nerveuses.
Différentes applications sont possibles :
En olfaction, par exemple, en déposant 1 à 2 gouttes sur les poignets à humer puis démarrer cycle d’une dizaine de grandes inspirations par le nez suivies de longues expirations….
En diffusion pendant 20 minutes (à adapter selon la surface de la pièce) grâce à 5 gouttes versées dans un diffuseur à ultrason ou nébulisation dans une pièce en prenant le soin de ne revenir dans la pièce qu’environ 30 minutes après la diffusion.
Ou enfin en massage, en diluant 1 à 2 gouttes d’huile essentielle dans une noisette d’huile vierge (amande douce, noyau d’abricot…) et en massant par exemple le plexus solaire ou encore les pieds. A pratiquer 2 fois/jour pour un maximum de bienfaits.
En cas de stress prolongé, nos réserves en GABA sont particulièrement mobilisées et diminuent donc plus rapidement que notre capacité à les reconstituer.
Une cure de GABA d’un mois peut donc être tout particulièrement indiqué si vous souhaitez calmer l’agitation mentale et retrouver un sommeil plus serein.
Le complexe à base de Lactium® (complexe antistress de Terravita) , dont l’effet est entre autres de « mimer » l’effet du GABA, peut être également une bonne piste pour s’apaiser et retrouver sérénité et bien-être au quotidien.
Bibliographie
Baker C, Kirby JB, O'Connor J, Lindsay KG, Hutchins A, Harris M. The Perceived Impact of Ashwagandha on Stress, Sleep Quality, Energy, and Mental Clarity for College Students: Qualitative Analysis of a Double-Blind Randomized Control Trial. J Med Food. 2022 Dec;25(12):1095-1101.Kumar P, Patel D. Can Traditional Treatment Such as Ashwagandha Be Beneficial in Treating Depression? Altern Ther Health Med. 2023 Jan;29(1):36-39. PMID: 35139495.
Chandrasekhar K, Kapoor J, Anishetty S. A prospective, randomized double-blind, placebo-controlled study of safety and efficacy of a high-concentration full-spectrum extract of ashwagandha root in reducing stress and anxiety in adults. Indian J Psychol Med. 2012 Jul;34(3):255-62.
Manna SSS. Possible influence of neurosteroids in the anxiolytic effects of alpha-casozepine. Med Hypotheses. 2021 Oct;155:110655.
Kerure AS, Udare S, Vispute C. Role of Lactium™ in Psychodermatology: The CERTAIN Trial# on Patients with Acne Vulgaris. Dermatol Res Pract. 2022 May 4;2022:2916317.
Monchaux De Oliveira C, De Smedt-Peyrusse V, Morael J, Vancassel S, Capuron L, Gaudout D, Pourtau L, Castanon N. Prevention of Stress-Induced Depressive-like Behavior by Saffron Extract Is Associated with Modulation of Kynurenine Pathway and Monoamine Neurotransmission. Pharmaceutics. 2021 Dec 14;13(12):2155.
Ivanova Stojcheva E, Quintela JC. The Effectiveness of Rhodiola rosea L. Preparations in Alleviating Various Aspects of Life-Stress Symptoms and Stress-Induced Conditions-Encouraging Clinical Evidence. Molecules. 2022 Jun 17;27(12):3902.
Êtes-vous sûr de vouloir effectuer cette action ?