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Quand l’hiver pèse sur le moral : comprendre et agir

Parfois, bien que tout semble aller au mieux dans notre vie, un « coup de mou » peut faire son apparition sans cause réelle, se traduisant par davantage de stress, une certaine irritabilité, une baisse de moral ou une motivation en berne. Ces sentiments sont souvent ressentis accentués l’hiver avec la baisse de luminosité et le changement d’heure qui peuvent dérégler notre cycle circadien. On parle alors de “déprime saisonnière". 

Mais que se passe-t-il réellement ? Est-ce que tout se joue dans la tête ? Pour répondre à cela, partons à la découverte de deux molécules clés synthétisées par notre corps, qui influencent de nombreux aspects de notre vie. Nous tenterons de comprendre leurs rôles sur notre moral et notre motivation et ferons le tourdes conseils naturels en vue d’un bien-être physique, mental et émotionnel préservé.

Partie 1 : Une affaire de neurotransmetteurs

Les neurotransmetteurs, ou neuromédiateurs, sont des signaux chimiques libérés par les neurones pour interagir principalement avec d'autres neurones du cerveau. Ils jouent un rôle clé dans la communication neuronale et influencent des fonctions essentielles telles que l’humeur, le sommeil, l’appétit et d’autres processus cérébraux et physiologiques.

1. La sérotonine, l'alliée de votre moral

La sérotonine est un neurotransmetteur souvent qualifié “d’hormone de l’humeur » en raison de sa capacité à susciter un sentiment de stabilité, de bien-être et de plaisir. Synthétisée à partir d’un acide aminé, le tryptophane, elle passe par un intermédiaire appelé 5-HTP (5-hydroxytryptophane) avant d’être transformée en sérotonine. Cette dernière joue également un rôle clé en tant que précurseur de la mélatonine, l’hormone régulant les cycles veille-sommeil, souvent dénommée « hormone du sommeil ».

hormones sommeil

a) A quoi sert la sérotonine ?

La sérotonine influence directement ou indirectement toutes les cellules du cerveau :

  • Rôle dans la digestion : sécrétions digestives, réduction de l’appétit

  • Rôle dans le sommeil : sécrétion de la mélatonine par la glande pinéale

  • Rôle sur l’humeur:  équilibre émotionnel et diminution de l’anxiété. Elle favorise une humeur plus positive et joue un rôle favorable dans la perception de la douleur.

  • Rôle cardiovasculaire : elle intervient dans la régulation de la pression artérielle ainsi que dans la coagulation, qu’elle favorise. 


b) Que se passe en cas de déficit de sérotonine ?

Le déficit de sérotonine est désormais bien étudié. Les différents symptômes constatés sont avant tout d’ordre psychiquemais pas que : 

  • Anxiété, nervosité, agressivité accrue

  • Troubles de l’humeur non fondé, baisse de moral et état dépressif

  • Panique, phobies

  • Épuisement, découragement et perte des plaisirs de la vie.

  • Névrose

pic sérotonine dans une journée

Pic de sérotonine & dopamine dans une journée

Au-delà du psychique, d’autres troubles physiologiques peuvent également être présents et perturber grandement la qualité de vie de la personne :

  • Troubles du sommeil

  • Accentuation des douleurs : musculaires, maux de tête, Syndrome PréMenstruel (SPM)

  • Baisse de la libido ou troubles sexuels

  • Problème de concentration 

  • Hypertension et autres troubles cardiovasculaires

  • Intestins irritables

  • Problème de déclenchement du seuil de satiété

La dopamine est un neurotransmetteur souvent qualité d’ «hormone du plaisir ». Synthétisée à partir de deux acides aminés, la tyrosine et la phénylalanine, elle est impliquée dans la régulation de nombreux circuits : moteurs, psychiques et comportementaux. 


a) A quoi sert -elle ?

La dopamine joue un rôle dans l’attention, le sommeil, la mémoire, la cognition, et la motivation. Un niveau normal de dopamine est lié à une forme d’optimisme, favorise l’apprentissage, la productivité et la planification.


La dopamine entre également en jeu dans ce qu’on appelle le circuit de la récompense, ce circuit qui motive l’individu à faire une action ayant pour conséquence le plaisir immédiat, une récompense ou l’évitement d’une punition. Si l’action procure un plaisir, elle va pousser l’individu à recommencer ce qui l’a poussé à obtenir ce plaisir. La dopamine va donc renforcer l’apprentissage de conduite (ex : manger un carré de chocolat) et c’est ce circuit qui entre notamment en jeu dans les addictions. Dès la consommation de tabac, drogue, alcool ou excitants, le cerveau enregistre que l’acte lui provoque un certain bien-être ou plaisir et va pousser la personne à reproduite cet acte. Un cercle vicieux s’installe puisqu’à la longue, on assiste à une dégradation des neurones dopaminergiques pouvant entrainer des symptômes dépressifs.


b) Que se passe en cas de déficit de dopamine ?

Tout comme pour la sérotonine, le manque de dopamine peut se traduire par différents signes physiques ou psychiques impactant directement le comportement, l’humeur, la motivation, les fonctions cognitives et parfois motrices de la personne.

  • État dépressif pouvant aller jusqu’à la dépression, perte d’intérêt pour le quotidien, pensées négatives et fatigue

  • Sensation d’anxiété amplifiée, ruminations, impulsivité

  • Baisse de motivation, perte d’envie, indifférence à tout

  • Difficulté de concentration, d’apprentissage, trou de mémoire, baisse de vigilance, trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité

  • Troubles moteurs comme des tremblements involontaires (troubles de parkinson), problèmes de coordination

  • Sommeil altéré


c) 2 hormones complémentaires au service de l’équilibre de nos comportements

La dopamine est une hormone du plaisir immédiat, en réponse à une stimulation à un instant T. La sérotonine, elle, est une hormone du bonheur, stabilisatrice de l’humeur dans le temps.


La sérotonine et la dopamine ne sont pas antagonistes, mais parfois un excès de sérotonine peut inhiber l’activité de la dopamine dans certaines régions du cerveau et à l’inverse, une dopamine en excès peut freiner certains systèmes sérotoninergiques. 


Ces deux neurotransmetteurs fonctionnent donc en équilibre et tout excès ou déficit de l’un ou de l’autre peut entrainer des déséquilibres dans la régulation de l’humeur, de la motivation et de la récompense.

gaba le saviez vous

Partie 2  : Conseils naturels pour équilibrer sa production de sérotonine et de dopamine

Il est possible de booster la production de ces deux neurotransmetteurs par des approches naturelles.

1. Toujours et encore, misez sur l'hygiène de vie !


a) Exposez-vous à la lumière naturelle : 

  • Des études montrent des niveaux de sérotonine plus élevés chez des personnes exposées à une lumière naturelle intense ou à la lumière du soleil. Ainsi, un défaut de lumière, notamment en hiver peut conduire plus facilement à l’apparition de troubles affectifs saisonniers, de symptômes dépressifs et de fatigue mais également perturber les rythmes circadiens et induire des troubles du sommeil.

  • Exposez-vous quotidiennement(au moins 20 minutes par jour) à la lumière du jour et évitez de systématiquement porter des lunettes de soleil qui limiteront la captation de la lumière. 

Où trouver le tryptophane et la tyrosine ?

b) Soignez votre santé digestive et vos apports nutritionnels


  • Soignez vos apports en aliments pourvoyeurs d’acides aminés clés comme le tryptophane et la tyrosine.

  • Adoptez une alimentation variée et équilibrée, riche en fibres pour faire le plein de cofacteurs nécessaires à la conversion du tryptophane et de la tyrosine en sérotonine et dopamine : le cuivre, le manganèse, le magnésium, le zinc, et des vitamines B3, B6, et B9.Une diète de type méditerranéenne à base de fruits et légumes, poissons, oléagineux constitue une bonne base.

  • Privilégiez les produits bio pour les fruits et légumes, les pesticides pouvant jouer le rôle de neurotoxiques.

  • Hydratez-vous en tenant compte de votre activité physique et des éventuels cas de transpirations excessives (bouffées de chaleur, climat chaud…).

  • Enfin, supplémentez-vous en Griffonia, une plante riche en 5-HTP pour soutenir la production de sérotonine.

c) Bougez régulièrement

On ne le dira jamais assez, mais la pratique d’une activité physique régulière influence directement notre bien-être, notre motivation et notre énergie et ce grâce à différents bénéfices : réduction du stress, régulation de l’humeur, équilibre émotionnel, effet de récompense… 


d) Limitez les sources de stress et mettez en place des outils pour le modérer

  • Lorsque le stress persiste, le corps entre en phase de résistance en même temps que le taux de cortisol, cette fameuse hormone du stress, augmente. Des niveaux élevés de cortisol influencent négativement la synthèse de sérotonine à partir du tryptophane et la conversion de la tyrosine en dopamine. 

  • Identifiez les sources de stress dans votre quotidien et faites en sorte de les minimiser avec des solutions naturelles à base de Magnésium, Griffonia par exemple et mettez en place des outils simple pour votre équilibre (méditation, yoga, exercices de respiration, … ).


e) Réduire les stimulants et les activités addictives

  • Alcool, tabac, jeux-vidéos, sucres rapides…Essayez de remplacer ces sources de plaisir immédiat par des solutions qui vous procureront un bien-être continu.

2. Donnez-vous un coup de pouce : les plantes et micronutriments alliés


Certaines plantes bien ciblées peuvent présenter de nombreux atouts pour remonter notre énergie, nous aider à mieux gérer notre stress et réguler notre moral ainsi que notre motivation.


L’ashwagandha *:cette plante adaptogène originaire d’inde ne cible pas spécifiquement un neurotransmetteur particulier, mais a une action directe sur notre niveau de cortisol. Elle favorise une réponse équilibrée au stress et un effet relaxant. Elle s’avère d’une grande utilité pour réduire l’anxiété et gagner en sérénité, lutter contre la fatigue chronique et les troubles du sommeil autant d’éléments qui participe à une humeur plus positive et un équilibre émotionnel.


Le griffonia: Riche en 5-htp, cette plante aide à remonter les niveaux de sérotonine de manière directe. Elle est donc tout indiquée pour lutter contre l’anxiété, les baisses de moral et coup de blues, les troubles affectifs saisonniers ou encore les troubles alimentaires (compulsions sucrées, grignotage…).


Le Millepertuis: bien souvent comparé à un antidépresseur naturel, le millepertuis agit en inhibant la recapture de neurotransmetteurs comme la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline (favorise l’état d’éveil, la vigilance et la réaction face au stress), augmentant ainsi leur niveau dans le cerveau. Elle peut être bénéfique dans des cas de dépression légère à modérée, notamment chez les personnes souffrant d’un déficit de sérotonine.

le saviez vous

Partie 3 : Les indispensables Terravita pour booster votre concentration et votre motivation

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