Lorsque notre système immunitaire est affaibli, il ne joue plus correctement son rôle de « gardien » nous rendant alors plus vulnérables à toutes formes d’attaques.
Faisons le point ensemble sur l’immunité : Quels sont les signes d’une baisse de l’immunité ? Comment la soutenir ? Dans quels cas est-il nécessaire de se supplémenter ? Quel est l’actif le plus adapté à mes besoins ?
1. Barrière physique : peau, muqueuses et microbiotes
Ils constituent notre première ligne de défense grâce notamment à la salive, aux mucus et micro-organismes vivants qui aident à neutraliser les microbes. Si toutefois, ils parviennent à entrer dans notre corps, c’est l’immunité innée qui prend le relais.
2. L’immunité innée ou naturelle
Elle est présente dès la naissance et réagit en présence d’un « envahisseur » de manière non-spécifique, c’est-à-dire sans tenir compte de la nature du micro-organisme contre lequel elle se bat. Elle implique différents types de globules blancs comme les phagocytes et les lymphocytes.
3. L’immunité acquise, adaptative ou spécifique
Elle n’est pas présente dès la naissance et est pourvue d’une mémoire qui lorsqu’elle est en contact avec un agent pathogène se souvient de sa présence et active l’immunité adaptée et spécifique pour cet agent. Elle implique des globules blancs comme les lymphocytes T et B.
Comment reconnaître un système immunitaire affaibli et pourquoi cela arrive-t-il ?
Également, le mode d’accouchement et l’allaitement ont un impact sur le système immunitaire. Les accouchements par voie basse permettent aux nouveau-nés de bénéficier d'une protection immunitaire particulière grâce au contact de la peau et de la bouche du tout-petit avec le microbiote maternel, lorsqu'il passe par le vagin. Le lait maternel contient des anticorps et d'autres éléments qui aident le système immunitaire du bébé allaité à se défendre.
Également, l’alimentation riches en micro-nutriments essentiels pour le système immunitaire est plus pauvre en cette période. L’hygiène de vie malmenée par le stress¹, le manque de sommeil ², le tabagisme³, l’alcool ne favorise pas le fonctionnement optimal des cellules immunitaires et les radicaux libres viennent obstruer leurs bons fonctionnements. Enfin, l’activité physique – sédentarité dans un sens ou sur-entrainement⁴ dans l’autre - peuvent affaiblir l’immunité.
La vitamine D présente dans l’alimentation quotidienne ne représente qu’un petit pourcentage de notre stockage. Elle est principalement synthétisée par le contact des rayons UV avec notre peau. Cependant, 80% de la population française est en déficit de vitamine D3.
La vitamine C est présente dans l’alimentation et principalement dans les fruits et les légumes mais les conditions agricoles industrielles appauvrissent les denrées en nutriments essentiels. Les choux (chou frisé, chou de bruxelles,…), citrons, poivrons, oranges, kiwis sont riches en vitamine C.
La vitamine C est particulièrement sensible et fragile à toute variation : chaleur, humidité, oxydation... Elle a également une faible capacité à traverser la bicouche lipidique de l’épithélium intestinal ce qui limite sa biodisponibilité. Il est donc difficile d’obtenir les apports recommandés en vitamine C.
Durant la période hivernale, elle est recommandée pour soutenir les cellules immunitaires.
Plusieurs études scientifiques ont montré les propriétés bienfaitrices de la gelée royale sur le système immunitaire.
¹ Pizzorno JE Jr, Murray Michael T (Ed). Textbook of Natural Medicine, Churchill Livingstone, États-Unis, 2006, p. 645-654.
² Cohen S, Doyle WJ, Alper CM, Janicki-Deverts D, Turner RB. Sleep habits and susceptibility to the common cold. Arch Intern Med. 2009 Jan 12 ;169(1):62-7.
³ Starnbach MN (Ed). The truth about your immune system ; what you need to know, President and Fellows of Harvard College, États-Unis, 2004.
⁴ Roitt I, Rabson A. Immunologie médicale. L’essentiel. Maloine, 2002.
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