Le cuivre est un métal qui se trouve dans tous les aliments en quantité variable. Les sources les plus riches sont les foies d’animaux, les fruits de mer (en particulier les moules, les huîtres et les bigorneaux), les levures, les fruits à coque et le cacao. Les viandes blanches et les légumineuses sont également des sources correctes de cuivre bien que la concentration soit nettement moins élevée. On en trouve également dans l’enveloppe des céréales mais la présence d’acide phytique peut empêcher l’absorption de l’oligo-élément, il est donc préférable de consommer des produits à base de farine semi-complètes ou bise.
L’absorption du cuivre peut être perturbée par certains éléments tels que de nombreux métaux lourds et la supplémentation en œstrogènes (pilule contraceptive et traitements de la ménopause). Certains traitements médicaux comme des opérations de l’estomac peuvent également perturber l’assimilation du cuivre, une supplémentation à vie sera alors nécessaire.
Le cuivre est un oligo-élément nécessaire au fonctionnement du métabolisme humain
Le cuivre est nécessaire au fonctionnement du métabolisme humain. À ce titre, il est classé dans la famille des oligo-éléments qui regroupe tous les minéraux nécessaires en petite quantité (mais indispensables) à diverses fonctions telles que la fabrication ou l’utilisation d’enzymes et d’hormones.
Le cuivre est essentiellement stocké dans le foie, les muscles et les os.
Le corps humain contient environ 100mg de cuivre mais cet oligo-élément est classé comme essentiel car il est indispensable à de nombreuses fonctions organiques :
Un bon équilibre en taux de cuivre permet d’augmenter le potentiel immunitaire, de favoriser la digestion et réduire le risque de fracture.
Il permet de mieux prévenir et lutter contre les infections virales, bactériennes et fongiques. De plus, le cuivre a une action antiseptique qui renforce l’action de l’immunité.
une meilleure récupération de la fatigue physique et intellectuelle. Il est également à noter que des cellules bien oxygénées produisent moins d’acide lactique lié à la dégradation du glucose en énergie (ATP).
Il favorise la réparation des os et diminue le risque d’atteintes articulaires.
Il facilite également la digestion, limite les troubles postprandiaux et contribue à améliorer l’assimilation des nutriments par les cellules.
Le cuivre est à prendre au cours d’un des deux repas principaux, son assimilation étant favorisée par la présence de protéines. Étant généralement intégré dans des complexes spécifiques, la posologie à suivre est celle indiquée sur le produit.
En cas de supplémentation en zinc sur la même période, il ne faut pas prendre le cuivre au cours du même repas afin d’éviter que l’assimilation ne soit perturbée. Dans le cas de complexes contenant les deux oligo-éléments, cette règle ne s’applique pas car les dosages sont étudiés de façon à éviter cet inconvénient.
Afin d’éviter les risques d’excès de cuivre et une moins bonne assimilation alimentaire, il est conseillé de ne pas dépasser les 2 mois de cure consécutifs sans l’avis d’un professionnel de santé.
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