Les oméga proviennent des lipides de l’alimentation animale et végétale, et font partie des trois grands macronutriments dont l’organisme a besoin, avec les glucides et les protéines. Bien qu’ils véhiculent une mauvaise image (apport calorique important responsable de la prise de poids, encrassage des artères, etc.), les lipides sont essentiels. Il convient de distinguer les bonnes et mauvaises graisses : en cela, les acides gras insaturés (oméga 6, 3 et 9) sont à privilégier.
L’acide linoléique (AL) ou oméga 6 a été isolé en 1929.
Les oméga 6 font partie de la famille des acides gras polyinsaturés, dits aussi acides gras essentiels, au même titre que les oméga 3, 7 et 9. Ces lipides indispensables proviennent uniquement de l’alimentation. Ils contribuent au bon fonctionnement cellulaire et nerveux mais doivent être consommés avec modération pour ne pas nuire à l’équilibre avec les oméga 3.
Les oméga 6 agissent surtout comme précurseurs à la synthèse de plusieurs molécules comme la prostaglandine, qui intervient dans l’activité des cellules neuronales, les sécrétions gastriques ou la contraction de l’utérus et du leucotriène, un médiateur de réactions cellulaires. Ils font partie intégrante de la membrane cellulaire.
Les Français atteignent les recommandations quotidiennes d’oméga 6 conseillées d’environ 11 grammes pour les hommes et 6 grammes pour les femmes. Il existe toutefois un déséquilibre important avec l’apport en oméga 3. Une alimentation équilibrée devrait apporter cinq fois plus d’acides gras oméga 6 que d’acides gras oméga 3. Or, à ce jour, c’est quinze fois plus. En cause, les habitudes alimentaires riches en produits contenant du tournesol, du soja et du maïs, provenant principalement des produits transformés issus de l’industrie agro-alimentaire.
Le ratio idéal se résume à consommer 1 oméga 3 pour 5 oméga 6. On trouve les meilleures sources d’oméga 6 dans l’huile de pépins de raisin, l’huile d’onagre, l’huile de bourrache, l’huile de noix, l’huile de chanvre, les graines oléagineuses (notamment les graines de tournesol), les légumineuses, le jaune d’œuf, la viande de porc et les volailles nourries au maïs. L’huile végétale doit être bio et de première pression à froid. L’huile de colza est la plus équilibrée en oméga 3, 6 et 9. De plus, elle est plutôt bon marché.
Les oméga 6 contribuent au bon fonctionnement cellulaire et nerveux
Une alimentation équilibrée devrait apporter cinq fois plus d’acides gras oméga 6 que d’acides gras oméga 3
Consommés dans les bonnes proportions en complément des oméga 3, les oméga 6 :
Les oméga 6 sont présents tels quels dans l’alimentation. Dans la supplémentation, les oméga 6 sont issus d’huiles de poissons et d’huiles végétales
Les oméga 6 sont généralement conditionnés sous forme de capsules molles, souvent associés à la vitamine E pour éviter qu’ils ne rancissent.
Il est recommandé de prendre de 1 à 3 gélules par jour, dans le respect des apports recommandés et selon le dosage du laboratoire, avec un grand verre d’eau au moment des repas.
Les bienfaits des oméga s’observent après 2-4 semaines et s’expriment pleinement après 6 semaines de cure.
Respecter les précautions d'emploi indiquées par le laboratoire.
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