L’iode est un oligoélément présent en grandes quantités dans le milieu marin. Essentiel au bon fonctionnement du corps humain, son rôle principal consiste à fabriquer les hormones thyroïdiennes indispensables au développement du cerveau et du métabolisme.
L’iode est d’abord concentré dans la glande thyroïde, située au niveau du cou, pour laquelle il participe à la synthèse d’hormones thyroïdiennes. On trouve l’iode essentiellement dans les océans, ce qui explique qu’on observe davantage de carences à l’Est de la France que sur les côtes.
L’iode est nécessaire dans la croissance des os, le développement du cerveau, ainsi que le développement et le fonctionnement des muscles.
L’iode participe à la régulation du métabolisme cellulaire en régulant le fonctionnement des hormones thyroïdiennes T3 (tri-iodothyronine) et T4 (tetra-iodothyronine). Cette régulation est fondamentale dans la thermogenèse (la production de chaleur pour maintenir l’organisme à 37°C) et l’équilibre énergétique au niveau des glucides, des lipides et des protéines.
L’iode est nécessaire dans la croissance des os, le développement du cerveau, ainsi que le développement et le fonctionnement des muscles.
L’iode est absorbé au niveau de l’estomac et du duodénum. Il est capté par la thyroïde et éliminé dans les urines, ce qui fait que l’organisme ne peut pas stocker longtemps cet oligo-élément.
Les études ont montré que les besoins en iode des enfants européens sont couverts. L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) rapporte toutefois que 43% des femmes françaises en âge de procréer disposent d’un apport insuffisant.
Les déficits et les carences sont possibles chez les personnes vivant dans les régions où les sols et les eaux sont pauvres en iode et où la consommation de poissons de mer et de sel iodé n’est pas courante, majoritairement les régions montagneuses.
En France, si le sel de table est quasi systématiquement enrichi en iode, il est préférable de lui préférer le véritable « sel de mer ». Les personnes observant un régime pauvre en sel doivent veiller à bien équilibrer leur alimentation et peuvent intégrer du poisson, par exemple, dans leurs habitudes alimentaires. Les végétaliens, également concernés, peuvent quant à eux enrichir leur apport avec le sel iodé ou les algues.
Il a été observé que le tabagisme, une carence en sélénium et une consommation excessive de goitrogènes (surtout les graines de colza et de soja) peuvent diminuer l’absorption de l’iode par les intestins.
On trouve les meilleures sources d’iode dans les algues (notamment le kombu breton et le kombu royal), les poissons de mer (les anchois, la dorade, le maquereau, la sardine, etc.), les mollusques, les crustacés et le sel iodé. Les animaux d’élevage nourris avec des aliments riches en iode, la viande, la volaille, les œufs et les produits laitiers en sont pourvus également, ainsi que les légumes selon les sols sur lesquels ils sont cultivés.
Le déficit en iode est responsable de l’endémie goitreuse, ou gonflement à la base du cou, qui sévit encore dans de nombreux pays avec des conséquences graves sur le développement cognitif.Une alimentation variée et équilibrée suffit généralement à couvrir les besoins, qui s’élèvent à 150 microgrammes par jour pour un adulte, avec une majoration recommandée de 50 microgrammes par jour chez les sportifs du fait de la sudation.
L’iode participe à une fonction thyroïdienne normale.
Un comprimé ou une gélule par jour à avaler avec un grand verre d’eau, généralement pour une durée de complémentation pouvant aller jusqu’à 4 mois.
Respecter les précautions d'emploi indiquées par le laboratoire.
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