L’harpagophytum, également appelé griffe du diable en raison de la forme de ses fruits, est une plante rampante de la famille des pédaliacées. Adepte des zones chaudes et sèches, cette plante est originaire des savanes et des zones semi-désertiques du sud de l’Afrique, en particulier en Afrique du sud, au Botswana, au Kalahari et en Namibie.
Le tubercule de la racine secondaire séchée est connu de très longue date par les guérisseurs Bantous et Bushmans pour ses propriétés apaisantes sur les sphères articulaires, digestives et urinaires. Ce n’est qu’au début du XXe siècle que la plante s’est faite connaitre des européens par l’intermédiaire de Menhert, un fermier Allemand qui a pu constater l’efficacité de la plante en voyant un guérisseur soigner un soldat blessé. Elle a depuis été reconnue par la commission allemande et fait maintenant partie de la pharmacopée française.
Une autre variété d’harpagophytum est parfois utilisée. Il s’agit de l’Harpagophytum Transvaalense qui possède les mêmes propriétés mais qui est beaucoup plus rare sur le marché.
L’Harpagophytum est devenue une plante de référence pour aider à soulager les inconforts articulaires.
L’harpagophytum doit essentiellement ses propriétés à l’harpagoside et à l’harpagide, deux molécules proches l’une de l’autre. Ces deux molécules ont des propriétés apaisantes.
De façon plus secondaire, elles aident à inhiber la dégradation de la dopamine, une hormone liée à la récompense et au plaisir.
L’harpagoside a également une action stimulante des ostéoblastes et inhibitrice des ostéoclastes, favorisant ainsi le maintien du capital osseux.
L’harpagophytum contient également de nombreux flavonoïdes, des antioxydants qui participent à diminuer la dégradation du cartilage.
L’harpagophytum est principalement utilisé pour soulager les inconforts des sphères ostéo-articulaire et musculaire.
L’harpagophytum est principalement utilisé pour soulager les gênes des sphères ostéo- articulaire et musculaire, sur laquelle la plante a une double action : elle aide à soulager et à ralentir la dégradation des cartilages en inhibant la cyclo-oxygénase Cox-1 et 2.
L’harpagophytum se révèle également très efficace pour :
En médecine traditionnelle africaine, l’harpagophytum est également utilisé comme solution pour :
L’harpagophytum se prend au moment du repas de préférence le soir car le corps sécrète moins de cortisol la nuit, ce qui provoque une augmentation des manifestations douloureuses.
Il est conseillé d’associer l’harpagophytum avec un mélange de glucosamine-chondroïtine, du silicium organique et éventuellement du collagène. Si les atteintes du cartilage ne sont pas trop importantes, il peut se reconstituer. Sinon, cela protègera les autres articulations.
Aussi, la prise d’enzymes en dehors des repas permettra d’éliminer les microcristaux parfois responsables des gênes.
L’association de l’harpagophytum avec du silicium et du collagène aidera à restructurer et redonner souplesse aux tendons, ligaments et capsules articulaires.
Dans le cadre des maux de dos, du bassin ou de la nuque, il est préférable de consulter un ostéopathe (ou un praticien de technique similaire) afin de restaurer l’alignement vertébral et supprimer les tensions musculaires. L’harpagophytum est toutefois utile pour ces tensions dans l’urgence en attendant la consultation.
Respecter les précautions d'emploi indiquées par le laboratoire.
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