L’EPA ou acide éicosapentaénoïque est un acide gras de la famille des oméga-3 essentiel à la bonne santé et au développement du corps humain. Les essais cliniques confirment les bénéfices importants des oméga-3 sur la santé globale et de nombreuses pathologies modernes. Pour autant, l’Occident est particulièrement carencé en EPA.
L’EPA est un acide gras oméga-3 issu des huiles d’animaux marins mais on en trouve aussi dans des extraits d’algues. C’est un acide gras essentiel polyinsaturé à longue chaîne popularisé en France par le professeur Servan Schreiber avec la parution de son livre Guérir.
On les appelle essentiels car le corps ne peut les produire de manière autonome. Ils doivent donc être apportés en quantité suffisante par l’alimentation à partir de sources d’EPA et de DHA, ou de leur précurseur, l’acide alpha-linolénique (ALA).
Les bienfaits des oméga-3 ont été révélés par des chercheurs dès les années 1900 après avoir observé les habitudes alimentaires des habitants du Groenland et de la petite île d’Okinawa, au Japon.
L’EPA possède des effets bénéfiques sur la cognition et sur l'humeur.
L’EPA est issu des huiles extraites des poissons gras au même titre que le DHA (ou ADH, l’acide docosahexaénoïque), dont les propriétés sont proches. Il existe trois sortes d’oméga-3 : l’EPA, le DHA et l’ALA. L’EPA semble davantage agir sur les triglycérides (les graisses).
Le cerveau humain est constitué d’au moins 5% d’oméga-3, d’où leur importance dans l’équilibre du système nerveux. Or, si deux à trois rations de poissons gras par semaine sont suffisants pour une personne en bonne santé selon les autorités sanitaires européennes, soit environ 350 mg d’EPA, les carences en oméga-3 sont courantes au profit d’un déséquilibre alimentaire entre oméga-3 et oméga-6, déséquilibré. Il convient de veiller à l’équilibre de ces apports.
On trouve davantage d’EPA dans les aliments suivants : L’huile de saumon (13 grammes pour 100 grammes), l'huile de foie de morue (8,94 grammes), le hareng fumé (3,03 grammes), le filet de maquereau (2,87 grammes) ou les œufs de saumon (1,66 grammes).
Les oméga-3 jouent un rôle prépondérant auprès du système nerveux central en agissant surtout comme des prostaglandines, des substances présentes dans de nombreux organes où elles exercent des effets très variables selon les espèces.
Plusieurs études estiment que l’EPA possède des effets bénéfiques sur l’humeur à travers deux actions : d’une part en ralentissant la production de cortisol, l’hormone du stress, et d’autre part en augmentant le taux de sérotonine, l’hormone chargée de réguler l’humeur. En France, une étude SUVIMAX a montré que la consommation de poissons gras était associée à un risque moindre d’épisode de déprime sur les huit années suivant les premiers résultats.
Une supplémentation en EPA :
En supplémentation, l’EPA est le plus souvent extrait de poisson. On le trouve généralement commercialisé sous forme de gélules ou capsules molles.
Prendre 1 à 2 gélules par jour, selon les dosages recommandés de 250 mg par jour (Anses) pour un adulte, de préférence avant le dîner, sinon pendant les repas, avec un grand verre d’eau.
Respecter les doses recommandées.
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