Le bifidobacterium bifidum est une actinobactérie, Gram positive, à la forme très variable. Elle est issue de la famille des bifidobacterium, un nom dérivé du latin (« fendu, partagé en deux » et « bactérie ») initié en 1838 par le naturaliste et zoologiste allemand Christian Gottfried Ehrenberg (1795-1876). Les bifidobacterium sont des bactéries constituées de bacilles anaérobies, qui vivent donc dans un milieu privé d’air. Elles participent à la fermentation du lait et produisent des quantités importantes d’acide lactique. Le français Henry Tissier (1866-1926), de l’Institut Pasteur, est le premier à avoir isolé et décrit les bifidobactéries en 1899 à partir des selles d’un nourrisson.
La flore intestinale assure plusieurs fonctions fondamentales en faveur du système immunitaire, du poids et de la digestion
Le bifidobacterium bifidum est un micro-organisme, autrement dit une bactérie du genre des ferments lactiques nécessaire au maintien et à l’équilibre de la flore intestinale. Sa présence dans l’organisme participe au bien-être général et soutient le système immunitaire.
La flore intestinale (ou microbiote) est un système vivant sensible à plusieurs facteurs délétères comme les sucres industriels, les métaux lourds (plomb, mercure, nickel), les antibiotiques et le stress chronique, qui détériorent l’ensemble des micro-organismes présents dans l’intestin grêle et le côlon.
Or, ces bactéries, virus, parasites et champignons non pathogènes font partie intégrante du corps humain et jouent un rôle fondamental dans la santé. Il y aurait plus de 1016 bactéries dans le tube digestif appartenant à des centaines d’espèces différentes.
Les probiotiques tels que le bifidobacterium bifidum se révèlent très efficaces pour aider régénérer et rééquilibrer la flore intestinale.
Le bifidobacterium bifidum est un élément très sensible au stress gastrique, à la bile et à l’oxygène. Or, pour exercer son action bénéfique sur l’organisme, il doit atteindre le tube digestif sans dégradation et être dans la capacité d’y survivre malgré la présence d’acidité et de sels biliaires. Dans la supplémentation, le bifidobacterium bifidum doit résister au stockage plusieurs jours. Sa disponibilité est donc rendue possible sous la forme encapsulée ou dans une gélule gastrorésistante.
Cette souche ne se trouve pas dans l’alimentation, contrairement aux autres souches de type lactobacillus. L’industrie agro-alimentaire propose toutefois des aliments enrichis, tels que certains yaourts.
La présence dans l’organisme du bifidobacterium bifidum participe au bien-être général et soutient le système immunitaire
La flore intestinale assure plusieurs fonctions fondamentales en faveur du système immunitaire, du poids, de la digestion, etc. Une supplémentation en bifidobacterium bifidum contribue à harmoniser et régénérer la flore intestinale parfois malmenée, comme cela peut être le cas à la suite d’un traitement contenant des antibiotiques, par exemple, ou pour réguler des déséquilibres du transit intestinal récurrents.
Le bifidobacterium bifidum participe à l’interaction du microbiote avec les cellules du système immunitaire soutenant ainsi les défenses immunitaires.
Le bifidobacterium bifidum aide à soulager les intestins irrités, soulageant d'inconforts invalidants liés, tels que maux de ventre, les alternances transit lent / rapide.
Le bifidobacterium bifidum aide à diminuer l’activité de la bactérie Helicobacter pylori, dont la présence peut entraîner de nombreux inconforts (nausées, vomissements, maux à l’estomac). 15 à 30% de la population française serait porteur de Helicobacter pylori.
En outre, en aidant à restaurer le microbiote, bifidobacterium peut participer à soulager des intolérances alimentaires au gluten et au lactose.
Il est recommandé de privilégier les micro-organismes en gélules sont conditionnement « entérosolubles », un gage de qualité pour résister aux sucs gastriques de l’estomac et permettre aux bactéries d’arriver vivantes dans l’intestin. La posologie varie de 2 à 30 milliards UFC (Unité Formant Colonie) par jour selon les recommandations du laboratoire, d’un thérapeute ou d’un médecin.
En cure d’un à deux mois, à prendre à jeun dans un peu d’eau.
Pas de contre indication particulière.
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